samedi 28 août 2010

La vie vient de la vie

Dans son livre, Darwin n'a jamais mentionné l'origine de vie. Les connaissances scientifiques primitives à son époque étaient fondées sur la supposition que les êtres vivants avaient une structure très simple. Depuis les temps médiévaux, la génération spontanée est une théorie qui était largement partagée. Elle affirme que des matières non-vivantes se sont associées pour former des organismes vivants. On croyait généralement que les insectes naissaient des restes de la nourriture et que les souris provenaient du blé. D'intéressantes expériences ont été conduites pour démontrer la véracité de cette théorie. Du blé a été placé sur un chiffon sale en pensant que des souris allaient en sortir au bout d'un moment.

L'apparition de vers sur la viande a été également considérée comme une preuve de génération spontanée. Cependant, quelque temps plus tard on a compris que les vers ne sont pas apparus sur la viande spontanément, mais y ont été transportés par des mouches sous forme de larves, invisibles à l'œil nu.

Même durant la période où Darwin a écrit L'origine des espèces, l'idée que les bactéries pouvaient apparaître de la matière inanimée était largement acceptée dans le milieu scientifique.

Mais, cinq ans après la publication du livre de Darwin, la découverte de Louis Pasteur a réfuté cette croyance qui constituait la base de la théorie de l'évolution. Après une longue période consacrée à la recherche et l'expérimentation, Pasteur conclut de façon définitive: "La revendication que la matière inanimée peut produire la vie est enterrée dans l'histoire pour toujours."

Les avocats de la théorie de l'évolution se sont longtemps opposés aux découvertes de Pasteur. Cependant, comme le développement de la science a révélé combien était complexe la structure de la cellule d'un être vivant, l'idée que la vie puisse naître accidentellement fait face à une plus grande impasse.

Les efforts peu concluants du 20ème siècle

Le premier évolutionniste a s'être intéressé à la question de l'origine de vie au 20ème siècle était le célèbre biologiste russe, Alexandre Oparin. Il propose diverses thèses dans les années trente (1930) pour tenter de prouver que la cellule d'un être vivant pouvait être le fruit du hasard. Ces études, cependant, étaient condamnées à l'échec et Oparin a dû faire la confession suivante:

Malheureusement, l'origine de la cellule reste en réalité une question qui est le point le plus sombre de toute la théorie de l'évolution.

Les disciples évolutionnistes d'Oparin ont essayé de continuer les expériences pour résoudre l'énigme de l'origine de vie. L'expérience la plus célèbre est celle du chimiste américain Stanley Miller, en 1953. Lors de son expérience, il associe les gaz qu'il prétendait exister dans l'atmosphère initiale de la terre puis y ajoute de l'énergie. Miller réussit à synthétiser plusieurs molécules organiques (des acides aminés) présentes dans la structure des protéines.

Mais il n'a fallu que quelques années pour apprendre que cette expérience, qui avait alors été présentée comme un pas important au nom de l'évolution, était invalidée et que l'atmosphère utilisée dans l'expérience différait largement de celle des conditions réelles de la terre.

Après un long silence, Miller reconnaissait que les conditions atmosphériques mises en place n'étaient pas réalistes.

Tous les efforts des évolutionnistes tout au long du 20ème siècle pour expliquer l'origine de la vie se sont soldés par un échec. Jeffrey Bada, géochimiste de l'Institut Scripps de San Diego, le reconnaît dans un article qu'il publie dans le magazine Earth en 1998:

Aujourd'hui, alors que nous quittons le vingtième siècle, nous nous trouvons toujours face au plus grand problème non résolu que nous avions quand nous avions entamé le 20ème siècle: quelle est l'origine de la vie sur terre?

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